Le Silence est ma Prison, la Solitude ta Raison... Et notre Monde une Unique Question.

Le Silence est ma Prison, la Solitude ta Raison...
Et notre Monde une Unique Question.

Pv: Hisashi Keishi & Shaoran

†. Elle se laissa aller, là sous l'ombre rassurante d'une grand chêne, elle ne pensait pas, ne faisait rien. Immobile, son unique oeil visible fermer. Perdue dans ses rêves inavouable, ou inavoués...
Etait-elle morte ? Qui aurait pu le dire ? Personne.
Vivait-elle encore ? Quelle preuve en avait-on ? Aucune.
Elle avait l'impression de flotter quelque part entre le rêve, si doux, et une réalitée, si dure.

†. Capacité de Mollusque, et surtout comparaison nulle à chier...
Imaginez une réalité dure vous ? Peuh... Pour peu que cela ai une consistance quelconque...
Et une rêve doux ?
Hahahaha... ha... Ahem non, franchement c'est quoi ces idioties ? Bon je vous l'accorde c'est poétique, c'est philosophique... C'est.... Mielleux ? Beuah... Niais...
Mais vous aimez ça ? Bon ok... Je repart en mode seule dans son monde torturer de bisounours ? Si vous insister...
God que de mauvais goût !

†. La jeune vampire respirait calmemant, une multitude de piaf s'égosillaient dans les arbre au alentour. Leur chant lui était agréable.
Ce n'était pas normale. Mais bon. Toujours est-il qu'elle la trouvait à son goût cette mélodie.
Une petite voix dans sa tête lui fit remarquer qu'il y a tout juste un mois elle aurait voulut exterminé la bande d'impertinant chanteur... Elle sourit, mélancolique. Oui il y a quelque mois...
Comme il est étrange de changé autant... Comme il est étrange de s'en rendre compte... Cette sensation...
La jeune femme ouvrit les yeux, la luminosité de la forêt la fit papilloner des cils, tendis que sa prunelles azur détaillait le spéctacle qui s'offrait à elle:

†. La clairière où la demoiselle s'était assoupie était superbe. Digne d'un conte de fée.

"Sauf que tu ne crois plus aux belles histoires... Ta marraine la Fée t'a abandonné et les méchant triomphe à la fin en emportant ta pantoufle de vaire..."

Vaire, verre, vers... Mais vers quoi ?

†. Un craquement un soufle, une brindille qui gémit. Repérer, ça ne sert plus à rien de fuir. Elle dit rien. Elle ne dit plus rien.
Elle le regarde. Il sait qu'elle la vu.

[Désolée c'est court YoY]

Invité

Le souffle de vie de dizaines d'oiseaux avaient attirés Shaoran. Il était sortit de son éternelle solitude à l'intérieur du manoir, pour s'emplir d'une chose qu'il n'avait plus l'habitude de voir depuis longtemps. La nature.

Le jeune homme avait revêtue son éternel pantalon noir, ainsi que son débardeur de la même couleur. Il avait ceint son épée à son côté gauche, prêt à dégainer à n'importe quel danger.

Plusieurs heures il marcha, sans se soucier d'autre choses que la nature qui l'entourait. Il touchait les feuilles vertes des arbres, sentait les fleurs sur son passage, regardait les ailes de toutes les couleurs des papillons. Il s'amusa même à créer un arc en ciel, utilisant la combinaison de ses magies. Tout cela le faisait sourire. Il n'était pas fait pour vivre sans émotions.

Le doux clapotis d'une rivière attirait son attention, cependant, son instinct le poussait de l'autre côté, vers une somptueuse lumière.

Le beau son de l'eau se faisait lointain, jusqu'à ce que l'épéiste ne l'entende plus. Face à lui, une belle clairières aux hautes herbes, découvrant une silhouette un peu plus loin, à l'ombre d'un chêne. Le coeur de Shaoran se serra quelque peu, avant de reprendre son cours normal. Le jeune homme s'avança, essayant de ne pas troubler le calme régnant. Il s'avança donc doucement. Au troisième pas, une brindille craqua. Juron étouffé.

_B'jour... Fit le maladroit, d'une voix mal assurée.

*La forêt... Qu'est ce que ça peut être amusant ! Marcher dans la forêt, faire en sorte de ne pas se perdre... Contempler le magnifique paysage composé d'arbres, de feuilles, et de... En faite, c'est toujours pareil. On marche, on marche jusqu'à ce que l'on arrive à destination. Voila ce que Hisashi pensait de cet vaste étendu d'arbre et de répétition, appelé plus couramment "Forêt".

Effectivement, Hisashi était dans la forêt. Mais marcher comme ça n'est pas ce qu'il préfèrait. En effet, lui avait besoin de beaux paysages, de personnes qui l'entoure... Non, ça c'était sa vie d'avant. Maintenant, il est libre de faire ce qu'il veut, libre de marcher dans la forêt... Et surtout libre d'écraser ces saletés de moustiques !

Il continua sa marche, apparemment ennuyé de tout ce décor. Un décor bien futile. La forêt est censée représenter la liberté, la tranquillité... Et pas l'ennuis ! Plusieurs soupirs sortirent de la bouche du jeune homme. Puis, quelques minutes de marche plus tard, le jeune homme entendit une voix, en faite juste un mot. Il marcha furtivement jusqu'à ces bruits, puis aperçu deux jeune gens. Un jeune homme, qui avait n'avait pas l'air à son aise, puis une jeune femme au regard vide étaient présent. Il avait sans doute été vu par cette jeune femme. Il fit mine de chercher quelque chose, et se mit à regarder les alentours.
En réalité, il voulait seulement rencontrer du monde...
Il dit finalement, d'une voix presque indifférente :

_Belle journée... Non ?

Hisashi avait beau faire semblant de ne pas s'intéresser aux deux personnes, il mourrait d'envie de les connaître. Mais cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas discuté avec quelqu'un... Peut-être vallait-il mieux qu'il parte ...?
Non, il ne fallait pas qu'il se referme sur lui. Il décida finalement de se rapprocher des jeunes gens.

"B'jour..."

†. Personne n'aurait pu dire à cet instant présent si Sayumi avait entendu.
Avait-elle non-seulement vu le jeune homme ? Oui bien sur, le contraire aurait été un insulte aux capacité de la jeune vampire. Bien que celles ci ne soient pas particulièrement prodige ces derniers temps...
Enfin bref, notre mollusque au regard perdue dans le lointain, c'est à dire quelque part au dessus de l'épaule de...
C'est quoi son nom déjà ? Hmm... Ah oui ! Shaoran !
Donc, le regard perdu quelque part au dessus de l'épaule de Shaoran, la jolie demoiselle ne sembla pas entendre.

†. Enfaite son cerveau peinait à analyser la phrase, plutôt courte, de son interlocuteur, et encore plus à trouver une réponse approprié.
Et puis il avait l'air... Je dirais pas dans son assiette mais ce n'est pas très estétique.
Nous dirons donc, mal à l'aise. Oui, il irradiait une gêne, Sayumi ne su pas exactement pourquoi mais elle eut presque envie de lâcher un soupir exasépéré... Les timides vous savez...
Mais comme je vous l'ai déjà dit, elle avait déjà beaucoup de mal à adopter la réaction adéquate en fonction des situations...
Alors elle se contenta de fixer le garçon droit dans les yeux, (d'ailleurs je tiens à préciser que fixé quelqu'un qui à deux yeux valides lorsque l'on en a qu'un est un exercice assez désagréable), et elle lui fit un signe de tête pour lui rendre son salut.
Puis elle se détourna...

†. Moucheron, moucheronne, inatention, inatentionne... La présence du jeune homme ne la dérangeai pas. Mais elle savait qu'elle ne lâcherait pas un mot en sa présence.
Si il voulait parler c'était son problème, elle l'écouterai, mais qu'il ne compte pas sur elle pour lui répondre ! Ça non. Il n'en était absolument pas question...

†. A peine avait-elle réussit à faire abstraction de la présence du "moucheron" qu'une seconde présence se fit sentir.
La aussi elle en aurait soupiré d'indignation si elle avait pu. Elle se contenta de fermer les yeux.
L'autre, se savait repéré. Il n'était pas idiot. Mais il sembla hésiter...
Hésiter... Beuah quel idée. Perdre son temps ainsi... Enfin bref, il finit par s'avancer vers les deux jeune gens dans la clairière.
Tout de suite Sayumi décida que ce ne serai pas un moucheron, mais un scarabé. Un de ces gros scarabé qui font un bruit de tous les diables ! Un bruit affreux ! Bref une phrase trop longue...

"Belle journée... Non ?"

†. Comme si il avait besoin que les deux protaganiste lui donne leur avis pour parvenir à cette audacieuse conclusion...
Décidément...
Mais bon revenons à Sayumi, celle-ci se contenta de toiser le "scarabé" et puis de reporter son attention sur la poussière qui voltigeais dans un fin rayon de lumière comme de la poussière d'or...
Ce petit manège l'absorba un moment. Elle ne su pas si ils parlèrent où non, si ils l'interrogèrent ou pas...
Repartie dans son voyage interrieur, au grès des poussière d'étoile dans cette coulé de lumière...
Poétique ?
Pourquoi pas...

Invité

Un frisson parcourut le dos de Shaoran. Il n'avait certes pas eu l'occasion de lui parler énormément, mais Sayumi semblait changée. La simple présence du jeune épéiste aurait autrefois suffit à la jeune femme d'adresser un signe quelconque d'ennuis. Pourtant, il n'en était rien. Juste un regard vide.

Le jeune homme ne savait pas trop quoi faire, il était quelques peu intimidé par la situation, lorsqu'une troisième personne s'approcha. Il resta à bonne distance quelques secondes, puis s'approcha en lâchant une petite phrase.
_En effet, c'est une bien belle journée pour se promener. Qu'est-ce qui vous amène? Répondit l'épéiste, d'une voix faussement joyeuse.

Shaoran s'accroupit, ramassa quelques brins d'herbe, et commença à les nouer et les entrelacers ensemble, gardant cependant un regard discret tendus vers Sayumi.

*La jeune femme au regard vide ne dit pas un seul mot. Elle sembler sous le choc...? Il avait sans doute du arriver quelque chose, mais le jeune homme ne voulais pas s'impliquer dans les histoires personelles des gens. Ouf, le jeune homme qui semblait mal à l'aide cassa finalement le dur silence.
Et mince, c'était une question assez délicate. Quel excuse idiote allait-il bien pouvoir inventer concernant sa présence ?

_Eh bien... Je me promenais... Dit-il pas très sûr de lui.

Quel imbécile ! En même temps, il n'allait pas dire "J'ai pas d'amis je voulais parler avec quelqu'un...". Il porta un regard interogatif vers la jeune femme, son regard si vide aurait presque put faire peur.
Il se tint finalement en face de la jeune femme :

_Je ne veux pas savoir ce que tu pense de moi, je ne m'attend pas non plus à une réponse, juste à ce que tu sâche, Je n'ai tuer personne et je ne juge personne, Inutile de faire un tel regard ! Dit-il en souriant.

Il se demandait qui était les deux jeunes gens, s'ils se connaisaient tout les deux. Peut-être était t-il de trop ? Il s'écarta d'un ou deux pas des deux jeunes gens, puis attendit une réactions, ou n'importe quoi qui briserais ce silence...*

"Je ne veux pas savoir ce que tu penses de moi, je ne m'attend pas non plus à une réponse, juste à ce que tu saches, Je n'ai tuer personne et je ne juge personne, Inutile de faire un tel regard !"

†. Zut. Il était planté devant elle. Difficile de l'ignorer plus longtemps. Elle leva vers l'inconnu-scarabée un oeil vide. Son fin sourcil s'arqua pour dessiner un plis contrarier sur son front, elle le toisa, le détailla, le mis à nu. Sa prunelle unique fouillait le regard du garçon, y cherchais quelque chose, sans vraiment savoir quoi...

†. Puis elle analysa la phrase. Dix bonnes secondes durent s'écouler avant qu'elle ne comprenne totalement ce qu'elle savait être une suite de mots, censé avoir un sens, mais qui, pour la jeune vampire, n'en avait aucun. Décidément, c'était vraiment une phrase trop longue...
Mais si elle ne lui répondait pas cela ne l'empêchait pas de chercher une réponse.

†. Déjà elle ne pensait rien de lui, qu'il vive, meurs, s'étrangle sous ses yeux, chante une chanson idiote, où comme à se prendre pour une grenouille n'aurai rien changé. Il n'existait pas dans son monde. Personne n'avait de place dans le monde de Sayumi.
Déjà ce point était réglé.
Il ne s'attendait pas à une réponse. Voilà quelqu'un de perspicace ! L'imbécile. C'était évident qu'elle ne répondrait pas. Il était évident qu'il ne lui arracherait pas un mot. Stupide d'évidence, Evidemment Stupide...
Ensuite, il commençait à partir dans des explications qui semblaient bien trop alambiquées pour la jeune femme.
Il n'avait tué personne. Et bien soit. C'était sympa pour lui. Il n'avait pas eu à subir cela. Mais qu'est-ce que cela apportait à Sayu' ?
Rien. Qu'il ait tué ou non, cela ne la regardait pas, ne l'intéressait tout simplement pas.
Il ne jugeait personne. De mieux en mieux. Le regard qu'il pouvait porter sur elle, l'avis qu'il pouvait avoir d'elle ne lui faisait ni chaud, ni froid.
Il n'existait pas. A quoi bon faire attention à son avis ? De toutes façons, la jeune fille ne prêtait plus attention aux regards des autres depuis l'Incident. Elle s'en fichait éperdument...
Et il se permettait de lui préciser qu'il était inutile qu'elle le toise de la sorte ? Qu'elle fixe le vide ainsi ? Nan mais vous rigolez ? L'imbécile.
Comme si cela avait une quelconque utilité. Elle savait que ça ne servait à rien.
C'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait choisi cette occupation plutôt qu'une autre. Parce que ça ne servait à rien.
Mais lui, en se plantant ainsi dans son champ de vision avait interrompu sa seconde, sa minute, son heure d'oublis.

†. Elle se leva simplement, s'étira, et fusilla le jeune homme du regard. Elle alla ensuite s'installer à l'autre bout de la clairière. Signifiant clairement aux deux autres qu'ils pouvaient se faire la causette comme bon leur semblait. Ça ne la regardait plus. D'ailleurs ça ne l'avait jamais regarder. Parce qu'ils n'existaient pas.

Désolée, post pourri <3 Rien à dire quoi xD

Fujitsu écarta lentement les branches qui se tenaient sur son passage. Celles-ci miroitèrent lentement, semblant accrocher la moindre gouttelette de lumière pour en restituer toute sa beauté éclatante. Silencieusement et sans heurt, il contourna le tronc d'un arbre centenaire et se retrouva dans une clairière. Immédiatement le jeune homme remarqua qu'il y avait quelque chose d'inhabituel. Il n'était pas seul.

Neuf années de solitude à la recherche de la liberté lui avaient au moins appris une chose : une rencontre n'est jamais fortuite. Ces gens étaient là pour une bonne raison. Un signe ? Peut-être. Sûrement même. Deux adolescents semblaient discuter tandis qu'une jeune fille se tenait un petit peu plus loin. Et ils étaient armés. Tous.

Fujitsu vérifia que Harame se trouvait à sa ceinture puis fit quelques pas à découvert. Aucune réaction. Silence. Alors le jeune homme ressentit la chaleur de l'astre solaire se répandre sur son visage. La surprise fut telle qu'il en sursauta presque. Le soleil. Il avait oublié ce sentiment de bien être sans faille, lorsque tout semble superflu et que seul l'instant présent conserve de l'importance.

Sans réfléchir à quoi que ce soit, Fujitsu sortit son katana et, le plantant dans le sol printanier, s'allongea pour profiter du moment, méprisant tout ce que son père lui avait appris autrefois. Si loin déjà ...

Invité

Le comportement de Sayumi le perturbait ... A peine était-elle partit qu'il la suivit, voulant avoir quelques explication sur le subite changement qu'elle avait subit.

Le jeune homme lui emboita donc le pas, espérant des réponses qu'il n'obtiendrait certainement pas.

Elle s'assit un peu plus loin, dans la clairière; il fit de même, ne portant qu'une attention plus que distraite au nouvel arrivant qui avait planté son sabre dans le sol, puis s'était étendus, baignant à la douce lueur du soleil.

Le personnage arrivé après lui était maintenant seul. Malgré lui, Shaoran voulut se lever pour retourner le voir, lui éviter ainsi les méandres de la solitudes. Il n'en fit rien. Sa curiosité était bien trop forte.

Etant resté debout pendant quelques secondes, face à la belle vampire. Il s'assit, juste à côté d'elle, hésitant à prononcer le moindre mot. Chaque fibre de son corps voulait lui parler, cependant, sa raison l'en empêchait. À quoi cela servait de parler à quelqu'un daignent répondre à quelques questions, ou encore incapable de tenir une conversation?

Tant pis. Il essaya tout de même. On n'obtient rien en restant les bras croisés non?
Il opta pour une phrase plutôt courte, ayant vue précédement l'effet que lui avait fait la longue "tirade" du second arrivant.
"Tu peux m'expliquer?"

Shaoran espérait que ces mots arriveraient à ôter de la bouche de la jeune femme quelques bribes d'informations, aussi futiles soit-elles. S'inquiétait-il de l'état de Sayumi? Non ... Si ... Peut-être. Il n'en savait rien. Il se rabatti donc sur la pensé qu'il était curieux, rien de plus ...

Désolé pour les 2 jours pour écrire, mais quand je veux pas écrire, même si je me force j'y arrive pas =)

*Hisashi n'attendait pas de réponse, mais quand même une réaction de la part de la jeune femme. Celle-ci s'éloigna, et l'autre jeune homme ne tarda pas à la rejoindre.
Le voila seul, il n'avait pas l'air intelligent. Tant pis, il avait l'habitude d'être seul...

Tien, il n'était pas le seul à être seul... Quel phrase idiote ! Et pourtant, c'était la vérité. Un homme était allongé sur le sol avec un katana planté à coté de lui. "Ne va pas le voir, Il a sans doute envie d'être seul !" se disait-il. En même temps s'il voulait être seul, s'allonger au milieu de nul part, dans le champ de vision de jeunes gens n'est peut-être pas la meilleure chose à faire ! Il s'approcha de l'homme, la main posé sur sa lame prêt à contre-attaquer. Son ombre masqua le soleil qui tapait sur le visage de l'homme.

_C'est une très belle lame que vous avez là... Dit-il en pointant un doigts sur le katana planté dans le sol.

Hisashi porta un regard sur les deux jeune gens, qui étaient plus loins. Personne n'avait l'air bavard, Ou peut-être se donnaient-ils un genre ou quelque chose comme ça ? Possible, cela faisait si longtemps que le jeune homme n'avait pas parler à quelqu'un, il ne savait plus très bien comment marchait les relations entres les personnes...*

"Tu peux m'expliquer?"

†. La jeune vampire ouvrit son oeil unique, poignardant l'impudent de sa prunelle glacée. N'avait-il donc rien compris ? Ne comprendrait-il donc jamais ? Elle ne voulait pas lui parler, et encore moins lui expliquer quoi que ce soit.
Il n'y avait d'ailleurs rien à expliquer, et encore tout à comprendre. Mais lui, il ne comprendrait pas.
Il essayait de l'aider. Certes. Et alors ? Elle n'avait besoin de l'aide de personne et surtout pas de Shaoran.
Elle ne s'abaisserai pas à ça. La Guerre lui avait appris l'honneur autant que le silence, et sa dignité, ses valeurs, en seraient durement touchées si elle se laissait aller à se faire aider.
Elle devait s'en sortir seule. Au fil des jours cette pensé était devenue une certitude. Inébranlable. Inaliénable.
Elle n'en sortirai que grandit. Mais pour ça, il lui fallait comprendre... Se comprendre. Et s'Apprendre. Elle se vivait comme une étrangère et tentait de se découvrir, mais rien. Elle s'ignorait. Qu'avait-elle vécue jusqu'ici ? Si elle n'avait pas été ce qu'elle pensait être ? Une inconnue. Voilà ce qu'elle était devenue, à ses yeux comme à ceux de ses "amis" .
Mais tout ça, apparemment, le jeune ne l'avait pas compris. Il se bornait à penser que sa présence la soulagerait, alors qu'elle l'étranglait et l'étouffait peu à peu. Non, elle ne lui expliquerait rien. Rien pour qu'il abandonne. Rien pour qui la laisse en paix. Rien pour qu'il continue son chemin, elle trouverai seule le sien.
Elle le devait.

†. Elle relâcha enfin les yeux de celui qui l'avait, pour ainsi dire, encore déranger. Le voile qui recouvrait sa bouche resta immobile, traduction de son indifférence.
Il fallait qu'il parte. Ce qu'il ne ferai pas. Elle le savait pertinemment.

"La Solitude, le Solitaire la trouve autant dans la foule que dans le désert... Il suffit d'Être seul... En soi."

†. Elle se leva alors.
Le soleil accrocha une des mèches brunes de la jeune fille, brillant un instant d'une lueur chocolat et caramel avant qu'elle ne s'avance dans l'ombre jusqu'aux deux autres.
La capuche rabattue sur sa chevelure pour cacher son visage, ses mains habilement dissimulées, pour qu'aucun rayon, aucune lumière ne vienne, ne serait-ce, qu'effleurer sa peau.
Son regard s'attarda sur le "scarabée" et sur... L'inconnu. Elle détailla le nouveau venu. Il avait l'air d'être tranquille... Et d'avoir été dérangé. Pas de chance... Elle s'excuse intérieurement de lui amener un second "partenaire" et s'assit, le visage dirigé vers le sol.
Juste à coté du katana. La lame n'était pas émoussée, bien entretenue. Mais la poignée bien qu'en parfait état avait des marques d'usure, du certainement à un usage fréquent...
Son masque de tissus tressaillit. Signe d'un intérêt discret. Puis elle se retira de nouveau dans sa bulle de silence.
Espérant que Shaoran se lierai avec les deux autres et qu'il la laisserai tranquille.

» Seul dans sa prison de verre, prisonnier des paroles
» [NEW] Carte du Monde d'Akushon
» Et pour parachever ce monde de liberté...