TMAYL, Tell Me About Your Life... *O*

Après avoir geeké comme un fou, je vois ce sujet ou on peut causer de sa life comme on veut, sans énerver les gens...Un de mes rêves (après un monde meilleur mais ça c'est aut'chose) enfin réalisé.

Aaaaahhh, Dimanche...J'ai jamais aimé ce jour. Pourquoi? Parce que c'est la fin du week-end, et qui dit "fin du week-end", dit début de semaine. Et "début de semaine" est égal a reprise du boulot. Et je déteste, comme pas mal de gens, le boulot. Je viens de rentrer dans un lycée privé catholique, ou y'a le christ crucifié au dessus des portes. C'pas super chiant, mais écouter du metal regardé par le fils du seigneur accroché sur sa croix au dessus de soi, c'pas super non plus, v'voyez c'que j'veux dire?

On est 36 dans ma classe, la dedans faut compter: une escalope de thon paumée d'la vie (moi), un chti, quelques racailles, et des filles...Depuis que je suis en 6eme, j'peux pas blairer les filles du moment que je suis dans un établissement scolaire, paraît que c'est bisarre, mais bon passons. Je me retrouve seul dans un établissement qui fait du cp a la terminale, du coup qui est un peu gigantesque, dans lequel je me perds les 3/4 du temps, demandant sans cesse mon chemin, mais réussissant quand même a arriver en premier (au 3ème quart-d'heure, c'est grave quand même).

Pendant les pauses, 10mins, qui me semblent 10ans, j'suis la au milieu de tout le monde, complètement paumé, avec tous ces twous de balle qui se moquent de moi dans mon dos.
Sans compter le bus qui change tout le temps d'arrêt et que j'dois poursuivre pour au final me retrouver le seul debout comme un kéké.

heureusement quand je rentre, après mes 2h30 de devoirs (1h45 pour les maths...) j'ai mon ordi, où je peux parler sur msn ou skype ou sur un des 3forums que je visite... Manque de bol, la plupart du temps j'suis seul/ignoré. Et sur msn, les dialogues la plupart du temps se résument a ça: "-salut ça va?
-oué
-t'a passé une bonne journée?
-oui...[bon tu peux m'laisser tranquille stp? J'ai des devoirs./ /bon j'te laisse/ /arrête de m'faire buguer ><"/ /olol tu pe pa me kozay naurmalle????????????????/...]

et viens le week-end, qui est super court, le rare moment ou j'peux jouer de la guitare, conduire ma moto (tombé deux fois d'affilée, j'vous dis pas l'état de mon genoux), voir ma soeur, parler au téléphone a mes "vrais" amis qui sont a 1000km (enfin les rares qui ont encore du temps pour penser a moi...).
Le matin j'vais me réveiller, me retrouver devant ma glace, pendant mes 5minutes ou j'repense a tout ce que j'vais faire de la journée, dans une société de c*ns qui me rejette, parce que j'suis "différent". Tous ces gens qui me pourrissent la vie depuis que j'suis en maternelle, a qui je ne souhaite que la mort, mais qui au final m'ont appris beaucoup (c'pas un compliment que j'leur lance pour autant)... Le soir dans mon lit, pendant au moins 20minutes j'vais essayer de me vider la tête de tous mes putains de souvenirs de la journée, le seul moyen efficace étant de me les repasser en boucle, me faisant passer a coté d'une folie qui me ferait péter tout ce qu'il y a dans ma chambre.

mes 3prochains mois vont se résumer, la plupart du temps a sa.


Et j'suis là, en train de me demander si ma venue au monde a un quelconque but, a pars me reproduire un jour pour faire vire mes gosses dans un monde de merde, et a m'en vouloir toute ma vie pour ce que j'leur fait subir rien qu'en les ayants créés.


"don't be sad my friends, life is beautiful!"

On sourit tout les jours mais nos yeux nous trahissent.
Reflet de cauchemard, de ces visages qui nous ignorent, de ces yeux qui se ferment... Nos paroles qui se perdent.
On se dit que ça passera, mais au fond... On se ment.
Chaque battement de coeur est un vice, chaque respiration un supplice...
Mais on ne peut pas être malheureux, c'est si dur de souffrir... Pourquoi alors ?
Pourquoi ses larmes que l'on sent couler malgrès soit ?
Pourquoi ses phrases qui résonnent dans nos têtes, nos mains qui tremblent, la vision qui s'embrume...
La musique à fond dans les écouteurs pour oublier... Oublier qu'on est seule. Seule avec sa peine.
J'avais juste envie de me dire que j'étais forte, que j'avais déjà vu pire. Mais c'est comme une rupture. Ça empire.
Viens s'ajouter à cela des abscences, des gens qui manquent, des gens qui blessent, et ceux qui mentent...
Comment peut-on se laisser aller au bonheur, quand on ne veux que mourir.
Et les autres qui nous rassurent... Que savent-ils ne nos souffrances ? Rien. Si ce n'est les leurs, qui n'ont rien à voir...
Comment continuer à avancer, quand devant un gouffre s'ouvre... Béant, de tristesse qui saigne...
Et un mot qui résonne. Seule. Parce que c'est tout ce qui reste...
Seule. C'est tout ce qu'on nous laisse...

Continuer à avancer.
Malgré les pieux perçant silencieusement et sans trace notre cœur.
Continuer à avancer.
Malgré les obstacles, toujours plus nombreux, toujours plus dangereux.
Continuer à avancer.
Malgré l'obscurité du désespoir qui recouvre tout... nous enveloppant dans une solitude amère.
Continuer à avancer, se forcer à sourire.
Continuer à avancer jusqu'à voir le mur.
Continuer à avancer jusqu'à toucher le mur.
Continuer à avancer jusqu'à s'écraser contre le mur.

Respiration coupée.
S'étendre. Les yeux fixés vers le ciel, pousser un soupir. Réaliser.
Soupirer à nouveau. Verser une larme.

Et là... le choix. S'évertuer à tenter de détruire le mur. Contourner le mur. Ou alors s'arrêter. Refuser de continuer.

Besoin de souffler. D'oublier. De se soigner.

La vie est cruelle, une décision prise sans réflexion mène toujours à la ruine.
Mais s'arrêter pour prendre une décision peut nous faire oublier notre détermination première.

Le choix. Encore. Toujours. A jamais.

J'ai fait le mien, ce n'était pas le plus simple, de loin le plus mauvais. Mais... j'assumerais.

Je passerai à travers le mur, comme si il n'avait jamasi existé... Malgrès les écorchure que l'on peut récolter... ♥
J'espère que vous passé tous votre mur ♥

Tout commence hier, après le collège. Je suis rattrapée par Coco, comme tout les jeudis depuis la rentrée maintenant, elle viens chez moi après le lycée et on va à la moder'n ensemble dans la soirée. Dans le bus avec samia et tyrion, on parlent rp etc... Bref, on rentrent normalement et sur le chemin pour descendre le l'arrêt de bus à chez moi, coco me pose une question bizarre :
"Tu penserais pas à ton amoureux par hasard ?"

Surprise et désarçonner qu'elle ai "lu dans mes pensée", je secoue énergiquement la tête lui faisant signe que non.
"Alors pourquoi t'es rouge et t'as le regard vague ?
-Parce qu'il fait chaud et que je ne suis pas concentrée sur le réel."

La fausse excuse à la con qui ne marche pas... En même temps j'allais lui dire quoi ? Que je pensait au boulet de son ex-classe qui avait doubler parce qu'il été pas décidé pour son orientation ? Que je pensais à mon voisin de table dans la moitié de mes cours ? Que j'espérais un miracle ? Nan sérieux, je ne parle de ses petits secrets à des personnes susceptible de connaitre l'autre et de lui en parler ! Et puis je me doutais de se qu'elle me dirais donc je la fermais tans que je pouvais.
"Je sais que tu mens.
-Tu sais surtout que je ne sais pas mentir."

Mensonge de première ordre, mais bon, je ne voulais vraiment pas lui en parler, pas sachant qu'elle connaissait Timy'.
"Karen... Je veux que tu me dise la vérité.
-Mais je te dis la vérité, je ne suis pas amoureuse.
-Tu mens encore !
-Et qu'est-ce qui te dis ça ?
-Tu est littéralement écarlate, tu te griffe la main comme à chaque fois que tu est nerveuse et en plus tu ne me regarde même pas en face.
-Et alors, si j'en envie de regarder mes pieds c'est mon droit, non ?
-Ça n'explique ni le fait que tu te griffe, ni celui de rougir.
-Je t'ai déjà dis que j'ai chaud et puis si je suis maso, c'est mon problème."

Punaise, elle me connais mieux que je ne croyais... Je ne savais pas qu'elle était au courant a propos du fait que je me griffe quand je suis mal alaise ou que je suis vraiment trop nerveuse. Le truck, c'est qu'à force de le faire, (et je ne le fait pas exprès, c'est inconscient), je n'ai plus mal. Après elle n'as plus insisté, elle as du comprendre que je ne voulais pas parler. Après bon on passe les quelques heures qui nous séparent de la danse normalement , sur mon pc en parlant via msn avec la troisième geek et quand coco tournais le dos, je répondais (sur msn aussi) à Sonia.

Ensuite viens l'heure de la danse donc on y va machin, on se retrouve dans la salle tans dis que notre prof discute. Et puis je parle avec les autre, coco excentrée parce qu'elle est super impulsive et qu'elle n'as pas supporter un remarque des filles sur son sac. Et je ne m'en souviens plus comment, mais on en viens à parler de petit copains. Dans ma tête je me dit "C'est pas possible, c'est pas ma journée 'tin". On en viens à me poser des question et comme une pauvre idiote, je réponds docilement:
"Et toi alexia, t'es d'jà sorti avec un gars ?
-Non... Mais peut-être bientôt si j'y arrive...
-Tu vise qui au juste ?
-Timothé...
-Celui de te classe ?!
-Nan sérieux !
-Hey mais je te dis, t'as aucune chance, en plus il se drogue"

A se moment, je me suis surprise à dire l'une des plus grosse conneries que j'aurais pus sortir dans une tel situation:
"Ben c'est pas plus mal, au moins quand il sera shooté je pourrais faire m'importe quoi..."

"C'est quoi se sous entendu déplacer, Alexia ?!" Me suis-je dit moi même. Visiblement, les autre semblaient avoir compris le sous entendu parce qu'elles se sont regardés en tirant des têtes bizarre du genre "mais elle pense à quoi cette fille ?!" ou alors "je savais pas qu'elle pensait ce genre de choses elle..."Moi je me suis aplatie contre le sol franchement je crois que j'aurais vraiment pas pu faire pire comme réplique...
"Mais tu lui parle des fois ?
-Ben vu qu'on est dans le même groupe de course d'orientation, on est un peu obliger de parler des fois...
-Ben profite de la forêt alors ! Tu t'arrange pour le prendre à part et tu l'embrasse puis tu vois comment il réagis."

J!e me suis mise à tremblée de tout mon long. L'embrasser ?! Sans le prévenir de quelque façons que se soit ?! Y aller du tac au tac comme ça ?! Je suis bien trop timide pour ça. Et puis arriver à le séparer des autres, c'est mort, autant essayer de sortir un chat de son sommeil sans qu'il vous griffe ou vous montre une regard haineux. A ma tronche, je crois que les fille ont tout de suite compris une autre chose:
"T'as jamais embrasser un gars ?!
-Ben euh... Non...
-O.o Même pas au jeu de la bouteille ou un truck comme ça ?
-Ah dans se contexte la si, mais le gars en question, c'était mon cousin..."

Je maudis ma franchise qui ne se ramène jamais au bon moment... J'aurais pas pu me taire ? J'aurais pas pu oublier se détail ? J'aurais pas pu tourner ma langue 7 fois dans ma bouche avant de parler ? Visiblement non... Alors à se moment, ce fut un autre échange de regard abasourdis... Je me répétais une phrase à deux jurons dans ma tête me traitant d'abruti (enfin en moins poli).
"Donc t'as jamais embrassé avec la langue
-Ben non...
-C'est le moment alors ! Fait comme je t'ai dis, et si tu t'y prends bien, tu l'as dans la poche les gars !
-Mais j'oserais jamais ! ><"
-Mais faut oser dans la vie ! Puis qui ne tente rien n'as rien !"

Enfin voila le truck quoi... Je crois que ça à été le cours le plus embarrassant de ma vie... En plus la discutions m'avait totalement déconcentrer et Coco me "boutait" de l'avoir laisser toute seule seulement c'est elle qui ne c'est pas intégrée au sujet. Elle aurait pus le sauvée à la place, elle avit réviser la variation... Je la maudis elle mais moi même aussi... d'avoir parler trop vite et dis que des choses que j'aurais du taire...