The Return of the RPG...

Sachi n'avait donc pas compris le fond de pensée de la féline. après tout peut-être valait-il mieux qu'il en soit ainsi... Dans un premier temps, elle se dit qu'il serait peut-être bien de lui expliquer. Mais en réfléchissant quelque secondes de plus, Sakura se corrigea et se contenta de dire calmement:

"Pas forcement besoin de s'inquiéter. Il m'as sembler être une personne raisonnable, non? Si il est parti sans nous dire où, c'est qu'il doit avoir une bonne raison."

Pour le mur, elle haussa les épaules car elle non plus ne savait pas comment réparer ça. Elle se leva puis un léger sourire se dessina lors des propos que tiens son amie sur le bandage.

Oh, c'est rien tu sais. Et puis je commence à avoir l'habitude! Par contre désoler pour ta robe... J'ai pas vraiment eu le choix sur le moment...

L'adolescente tendit la main vers la fille du vent et lui dit avec énergie:

Aller, debout maintenant!

*Seira demanda au medecin s'il y avait un medicament pouvant soigner Kaemon. Il y en avait un mais il était très rare et très cher a l'achat.
Le medecin pouvait en trouver mais n'était pas sûr que cela marcherait vu l'etat du jeune homme.
Le toubib alla donc en chercher. Seira resta près de Kaemon de peur que son etat empire une nouvelle fois.

Une fois revenu, il prépara un elixir qui devait aider le jeune guerrier a revenir dans le monde des vivants. Il fallait une préparation minutieuse pour que cela fasse effet le plus rapidement possible sans laisser de sequelles a Kaemon.

Une fois préparé, il ouvrit la bouche de Kaemon et lui fit avaler le liquide.
Il attendit, attendis durant des heures jusqu'a voir Kaemon bouger.
Il était vivant mais avait besoin de repos.*

*La jeune femme c'était réveiller, non pas grâce à Hisashi, mais bien grâce à la féline. Un sourire s'afficha tout de même sur le visage du jeune homme. Il fut tout de même étonné par les talents de soins de la jeune féline.

_Prenez soin de vous. Dit-il simplement en se levant. Et tâche de ne pas te blesser une troisième fois ! Rajouta t-il en s'adressant à la jeune femme qui était toujours au sol.

Puis il se dirigea vers la sortit. Au plutôt, de ce qu'il en restait... Effectivement, le manoir était dans un sale état ! Espéreront que le propriétaire ne tuerais pas les deux jeunes femmes...
Une fois dehors, il hésita longuement où allez, puis se décida à rejoindre le lac.*

*Kaemon se remettait rapidement.
Il avais besoin encore un peu de repos mais était en forme.
Il ne se souvenait plus pourquoi il était dans le coma. Il se leva, essayant toutes ses transformations mais aucune ne venait. Il n'avait pas repris toutes ses facultés. Kaemon essayait ses pouvoirs psychiques mais rien ne venait.
Il dit a Seira:
"Dis moi, pourquoi est tu resté aussi longtemps ici?
-Pour prendre soin de toi. Tu étais dans le coma.
-Mais je ne me souviens pas pourquoi j'y étais. Ah si, ça me reviens, je me suis battu contre plus fort que moi. Faut que je retourne m'entrainer"

Kaemon se releva mais retomba aussitôt sur son lit, son dos n'étant toujours pas soigné, ce qui étais très pénalisant pour lui.
Il devait attendre assez longtemps pour que l'elixir du medecin lui soigne aussi le dos. Normalement, il serais sur pied dans quelques heures.*

*Sachi prit la main de Sakura avant de se relever, une main sur sa plaie dû a la douleur. Elle vit l'inconnu s'adresser à elle avant de partir rapidement.

-Attends...

Mais il semblait être déjà dehors

-Je ne connais même ton nom....

Elle baissa les yeux au sol avant de voir les dégâts encore une fois. La jeune femme attacha ses longues cheveux en une natte avant de croiser les bras.

-Ah, j'ai compris, il veut pas aider à ranger...

Sachi leva les bras en avant pour faire souffler le vent et que la poussière s'éloigne. Mais elle s'assit rapidement par terre, la tête lui tournait.*

"Baaah... Fallait s'y attendre..."

Souffla doucement Sakura. Effectivement c'était un vrai carnage et il était un peut prévisible qu'il parte pour ne pas les aider à nettoyer même si elle ne s'en était pas doutée. Sachi fit sortir la poussière grâce à son influence sur le vent. Puis celle-ci ce rassit rapidement et la féline se douta plus ou moins de la raison.

"Tu devrais pas te fatiguer. Va te reposée cette journée à été assez éprouvante comme ça je pense. Je vais m'occuper des tous ses... Cadavres..."

Elle regarda autour d'elle le regard dégouter. Elle tira une grimace d'horreur puis repris son expression normale et se retourna vers son amie attendant sa réponse.

*Kaemon s'était vite remis.
Il alla dehors et essaya de localiser certaines auras.
Il y avait pleins d'auras dispersées partout.
Il localisa une aura feminine et alla a sa rencontre. En arrivant, il fit craquer une branche et se dit:
Mince, pour la discretion, c'est raté!!

Il alla a la rencontre de la jeune fille qui devait s'occuper d'un bon nombre de cadavres, ce qui était pas une corvée pour une jeune fille, et lui dit:
"Je pense que tu aurais besoin d'un peu d'aide pour une telle corvée. Bien sûr, tu en penses ce que tu veux mais je crois que tu en aurais besoin. Qu'en penses tu? Je pourrais t'aider et je n'attendrais rien de toi en retour, sois en sûre" *

t'aurais put faire un peut plus gaffe au contexte, je suis avec Sachi, dans le manoir des hatake. Mais bon, on va considérer que tu y es entrer...

Sakura vit un jeune homme passer la porte du manoir... Celui-ci lui adressa la parole mais La féline n'y compris rien. Il se répétait et n'était pas vraiment clair. Après plusieurs seconde de silence, elle parvint à analyser une peut les paroles de celui qui lui faisait face et finis par répondre:

"J'vais être tout a fait honnête: Je suis pas sur d'avoir tout bien compris... Du peut que j'ai réussi comprendre, vous vouliez m'aider et si c'est bien ça, je suis d'accord! Vu le nombre de corps qu'il y as ici, une personne de plus ne sera pas de trop."

Visiblement, cette personne n'avait pas l'air d'avoir peur de ces particularité féline ou alors ne les avaient pas remarqués... Elle passa sa main dans ces cheveux en attendant une réponse de son interlocuteur.

désolé pour le contexte, j'suis désolé, mais bon pour une fois que je rp pas seul
*"Je veux bien vous aider, vu le nombre de corps, je pense qu'un peu d'aide vous serait utile."

Le jeune homme regardait les cadavres mais n'escquisa aucun signe de dégout. Il aimait les scènes d'après combat. Il se dit:
"Après mon coma, un peu d'exercice me fera le plus grand bien"
Il lanca un rayon sur un groupe de cadavres, les eleva dans les airs pour les mettre dehors et les détruires plus tard. Il montra cette technique a la jeune fille mais se demandair si elle pouvait le faire*

*Efficace comme méthode*

Effectivement, il ne devais pas avoir vu ces oreilles ou sa queue. Tans mieux... Sakura attrapa le pied d'un des cadavres et le tira vers la sortie. Elle réussi, avec un peut de peine certes, à le sortir dehors. Là, elle voulu utiliser l'une de ces invocations de flèche pour y mettre le feu. Mais quand elle fis le geste de tirer la corde de son arme. Elle s'aperçut qu'elle ne l'avais pas en main. Son regard se vida et ces yeux écarquillèrent.

Elle fit demi tour et passa la porte du manoir toujours avec sa tête d'ahurie. La féline regarda le sol espérant le retrouver. Se fut rapidement chose faite elle le vit, au sol, avec une flèche croisé dessus. Elle le récupéra puis remis sa flèche dans son carquois. En suite elle sortit une nouvelle fois et fit comme elle l'avait prévu, elle mis le feu au corps. Puis l'adolescent retourna à l'intérieur sortir un autre corps et le jeta dans le feu qu'elle avait créé.

Le jeune homme regarda la jeune fille avec dépit. Il continuait avec sa technique, puis ayant fait un grand tas de cadavres, il sauta en l'air et envoya un rayon enflammé sur le tas qui s'enflamma de suite. Il continuait a sortir les cadavres puis dit a la jeune fille:
" Tu te fatigueras rapidement comme ça. Laisse moi les sortir et toi brûle les car ta technique de crémation des cadavres est plus efficace que la mienne."
Il attendait la réponse de la jeune fille, tandis qu'il continuait de sortir les cadavres a sa façon.
ça le fatiguait car il mettait de la puissance dans ses rayons.
Il se reposa quelques secondes puis continuait même si son dos qui n'était pas complètement guérri le faisait attrocement mal. Il se dit:
"Peu importe, je dois continuer, je vois pas pourquoi j'arretterais a cause de mon dos, elle penserait que je suis un dégonflé, ce qui n'est pas vrai."
Kaemon prit sa fiole de médicaments qu'il avait dans la poche, en pris un peu puis continua *

*Hisashi comme à son habitude faisait la sieste, au pied d'un arbre. Il ouvrit les yeux, puis se leva. De la fumer pousser par le vent s'approcha du jeune homme, ce qui le fit tousser.

_Un feu ? S'étonna t-il en imaginant un scénario catastrophique puisque toute cette fumé venait du manoir.

Sans plus attendre, il se hâta vers les lieux qu'il avait quitté il n'y a pas si longtemps de ça. Une fois de plus, il fit étonné. En effet, le sol était bourré de cadavre qui brûlaient. Hisashi ne bougea pas, puis attendit dans l'arbre sur lequel il se trouvait, main sur l'épée. En effet, Une telle pile de cadavre lui obligea à se méfier...*

*Kaemon alla dehors pour brûler sa pile de cadavres puis vit un éclat lumineux émaner d'un arbre. Méfiant, il essaya d'analiser l'aura. c'était une aura qu'il n'avait pas senti depuis des lustres puis il continua de faire ce qu'il faisait.
Il se dit:

"-Qu'est ce qu'il fait là? Le feu! Le feu l'a surrement amenné ici. Il doit se méfier de ce qu'on fait. Il pourrait attaquer"

Kaemon continua de travailler mais cette fois, il avait son épée dans la main ce qui l'obligeait a faire ses rayons d'une main, ce qui le fatiguait encore plus. Mais il était paré a une éventuelle attaque.
Il continuait a brûler les corps. Il en restait peu mais il en restait.
Kaemon n'avait quasiment jamais vu autant de cadavres dans un seul endroit. Il pensait qu'une terrible bataille s'était déroulée ici!*

Sakura c'était contenté d'un "soit" comme réponse au jeune homme. Elle s'était ensuite assise près de la porte. Quand elle entendit "l'autre" parler, elle se demanda à qui il s'adressait. Et surtout de qui il parlais et enfin, pourquoi il avait pris son épée.

Qui sa?

Abrégea la féline après avoir retourner dans sa tête les paroles de "l'autre". Elle se leva, arc en main, comme il l'était en permanence (ou presque...).

*Il restait peu de cadavres.
Kaemon les pris tous d'un coup dans son rayon, fit comme d'habitude, les brûla, puis retourna au manoir puis dit a la jeune fille:
Vas falloir nettoyer tout ça. Tu devrais sortir, je vais utiliser mes pouvoirs psychiques et celui fait particulièrement mal a la tête: tu auras une migraine durant des jours et des jours."
Le jeune homme attendit la reaction de la jeune fille*

Euh... D'accord... Je vais dans la forêt nous chercher quelque baies à manger, je sais pas vous, mais je meurt de faim!

Elle passa la porte se s'enlisa dans la forêt dense pour y chercher des fruit à grignoter.

*Kaemon fit craquer ses doigts, regarda tout autour de lui et dit:

-y'as du boulot, mais quand on veux, on peux.
Le jeune homme se concentra, fit le vide en lui, ceci étant essentiel pour ce qu'il avait a faire.
Il lança un rayon continu, semblable a de l'eau mais non liquide. Il nettoya le sol, très très sale, les murs...
Il commençait a avoir mal a la tête, mais il continuait.
Il se dit:

-Ca doit être propre avant qu'elle vienne. Sinon, je suis nul et mes pouvoirs aussi.

Kaemon faisait tout son possible. Il allait aussi vite qu'il pouvait malgrè son mal de tête.
Il avait presque fini, il forca son rayon pour terminer.
Ayant fini, il marcha jusqu'a la porte du manoir puis s'assit contre elle. Il s'endormit en attendant la jeune fille.*

*Voyant que tout se remue ménage était simplement destiné à brûler quelque malheureux, se décida à repartir.
Mais la nuit commençait à tomber, les moustiques eux se levaient.

_Saleté, dit-il en essayant de les écraser tout en continuant sa course.

Puis, il arriva finalement au lac. Magnifique lac, c'était sont endroit préférer. Malgré le fait qu'il était seul bien sûr.
Le jeune homme s'approcha du lac. Il fixa longuement son reflet, le calme régnait.*

Et voilà, ILS m'avaient envoyés ici faire le sale boulot, ILS n'avaient aucune envie de se mouiller... Tu m'étonnes, rien de très réjouissant, j'aurai préféré rester comme eux derrière une grande table à étaler des carte et à faire semblant de m'interresser à leurs foutaise.
La guerre je ne l'avait pas voulut. Ça ne m'interressait pas.
Mais j'avais une motivation. Du pouvoir à la clée. Oui oui je vous vois d'ici... C'est bas comme but dans la vie non ? C'est plein d'orgeuil ?
Et donc ? Moi je trouve ça très exitant !
Mouai.. Pas vous... Heureusement que vous n'êtes pas moi !

Bon bref, je me trouvais donc, moi la Perle de l'Armée Noire, dans ce petit coin de forêt paumé, qui s'oppose encore à notre k=jolie invasion. Je suis ce que l'on appel une Infiltrée. Bon boulot, c'est justement d'infiltrer... Et sans vouloir me vanter, je suis plutot douée.
La meilleure de ma promotion... Oui, on nous enseigne notre travail. Cacher ses émotion, capter la sympathie... Moi je ne m'amuse pas à faire ce petit jeu... Je suis une Psychique. Facile pour moi de récolter des informations.
Mais passons sur ces joyeuses info' et revenons à nos moutons...
J'avais froid, j'avais faim, et en plus j'avais mal au dos. Bref j'était d'une humeur de chien. Et j'avais une furieuse envie de mordre.
C'est le feu qui m'avait indiqué la position d'un batiment... Le Manoir Hatake, je crois, j'avais potassé le sujet et je savais que la famille avait filé doux dès que l'Armée c'était pointé... Une famille de lâches.
Bref une odeur de cadavres brulés... De la fumée... Il y avait eu un combat. Chouette !

Je me tenais là. Immobile, je sentait le vent qui souflait doucement dans mes cheveux. Je me plaisait à imaginer la flamme blonde, la seule chose qui me rendait indiscrète aux yeux de l'Armée. Mes prunelle dorées balayère l'image qui s'offrait à moi avec un peu de dédain je dois l'admettre, il avait un problème de ménage c'est sûre...
Je restais un peu à l'écart.
A observer.
Puis je m'éloignais dans une direction inconnue j'aurai largement le temps de revenir plus tard.
Les branches s'écartèrent pour laisser place à un superbe Lac. Enfin superbe, il ne valait pas les Lac de Souffre des Montagnes Noires.
Je restait dans l'ombre, à réfléchir, comme m'intrégrer...

Hisashi restait au bord du lac, les yeux fermés. Inutile de préciser que le calme régnait.
Mais se n'était pas le cas dans la tête du jeune homme.
"S'intégrer, se faite des amis.. Une nouvelle vie ?" Ou bien "Calme, tranquillité et solitude ?".

Voila deux pensées qui travaillaient le jeune homme.
Puis, il lâcha un long soupir. Malgré son élégance,
il faut avouer que le jeune homme était quelqu'un de paresseux.

Il s'approcha donc près d'un arbre, puis se posa au pied de celui-ci.
Hisashi observa le soleil se coucher. Sa garde était bien baissé,
Mais le lac était si souvent désert, Que risquerait-il de toute façon ?

Certaine personnes n'ont sans doute jamais appris à cacher leur pensés. De toutes façons, tenté de me les dissimuler aurai été vain et prétentieux. Toujours est-il qu'entendre à longueur de journée les certitudes des gens, c'est à vous refiler une de ces migraines...
Ce qu'il pensa en dernier me fit sourire, un jolie sourire carnassier, un brin ironique...
Non, rien n'aurai pu lui arriver, sauf moi. C'est bizarre comme certaine fois, nous somme confiant, alors que le pire prédateur qui soit peut justement être à quelque mètre de nous, à nous épier dans l'ombre...
Mais ça, évidemment, il ne le savais pas...

Autre chose attira mon attention dans ses pensés qui le taraudaient...
Apparament il souhaitait s'intégrer...
Je tressaillis, Lui et Moi avions les mêmes buts, nous avions sans doutes des objectifs différent mais un point commun: Il nous fallais nous intégrer.
La seule différence qu'il y ai entre Lui et Moi, outre le fait que ce n'était pas moi, ce qui, je vous l'accorde, est une différence majeure, c'est qu'il semblait hésiter. Alors que moi, j'avais des ordres, et une implacable volonté. Je le devais.
Elevée au sein de l'Armée, j'avais eu tout le temps pour me faire une idée des responsabilité, des contraites, et des devoirs qui incombe à chacun de nous. Mon devoir était de m'infiltré, et mon propre orgueil m'interdisait l'echec.

Deux options s'offrait à moi, la première, celle de la diplomatie. Je mettait en pratique mon potentiel d'actrice dans le but de l'amadoué et de l'utiliser pour entrer dans, ce que je nommais, l'Opposition.
La deuxième me semblait bien plus attrayante, je l'attaquais, je le tuais si besoin ai, et je jugeais plus tard de l'utilisation que j'en ferai.
Il y a certain mot que l'on vous apprend lorsque l'on devient une Infiltrée. Aujourd'hui je vous offrairai le premier: Manipulation.

Incapable de faire un choix entre ce que je devrai faire et mon instinct de Joueuseje décidais de faire un mixte des deux, qui, je le devinais, aurait fortement déplut à mon Seigneur de Guerre.
Je me glissais entre les branches, sans bruit. Il avait baissé sa garde, et j'était aussi silencieuse que le Silence lui même. On vous apprend ça lorsque l'on est un Assassin, une Voleuse.
Il ne me voyait pas, ne m'entendais pas... Ne me sentait pas si j'ose dire.
Sans un bruit, la respiration bloquée, je m'accroupissait près de lui, une dague apparue entre mes doigts comme si elle y avait toujours été. J'aurai pu le tuer. Simplement.
Mais, tel le Chat avec la Souris, j'avais pris la mauvaise habitude de m'amuser un peu. Rien de bien méchant. De toute façon j'avais horreur du sang. Un comble je sais. Mais c'est le liquide le plus dure à nettoyer sur les vêtements... Et croyez moi, j'ai autre chose à faire que de laver mon linge. Et puis ça colle au dagues et au fourreau de mon katana.
Toutefois, je le regreterai peut-être de ne pas l'avoir tuer tout de suite. L'Avenir nous le dira... Certains vous diront que c'était le Destin. Je ne crois pas au Destin.

Ma lame frola sa carotide, l'acier froid et chatoyant, suspendu entre la Vie et la Mort. Désormais il savait que j'était là. Il m'avait sentit. Ou tout du moins, il avait sentie ma lame.

"Tu ne devrais pas rester ainsi à la merci de n'importe qui... Tu pourrais tomber sur un Assassin... Ce n'est guère prudent"

Ma voix avait pris le ton ironique de ceux qui en savent long.
Cette phrase dite par n'importe qui d'autre aurai pu passé pour un conseil amicale. Mes celle qui s'échappait de mes lèvres avait le goût acide du sarcasme, et sonnait plutôt comme: "Je t'ai eu... A quoi va-t-on jouer maintenant ?".
Ce qui était,pour ceux qui me connaissait, à la fois effrayant et exitant, selon si on était la proie ou le spectateur...

Ma dague n'avait pas quitter sa gorge, ni mon sourire mes lèvres. L'idée qu'il m'ignore m'aurait obligé à le tuer, qu'il me réponde m'aurai enchanté, et qu'il m'attaque m'aurai ravie... Je laissai mon regard doré détailler l'inconnu avec impudence, une lueur malicieuse dansant comme une petite flamme, signe que j'avais enfin trouver quelque chose pour jouer...

Et la Femme redevint Chaton,
l'Homme Pelote de Laine...
Ainsi se crée l'Exitation,
Quand elle précède la Haine...

*Le jeune homme fixait toujours le lac. Il aimait beaucoup ce silence, à la fois reposant et meurtrier. Tien, en parlant de meurtre, Qu'est ce que c'est que ça ? Une dague ? Qu'est ce qu'elle faisait là ?

"Tu ne devrais pas rester ainsi à la merci de n'importe qui... Tu pourrais tomber sur un Assassin... Ce n'est guère prudent"

Conseilla une voix féminine.

_Ce qui n'est pas prudent, c'est de briser ce si doux silence, non ? Dit-il indifférent.

Puis, d'une main il attrapa brusquement le poignet de la femme qui tenait la dague. Il plaça un doigt sur la dague, puis se l'entailla.
La dague était bien aiguiser, Le combat qui allait sans doute avoir lieux allait être pénible.

Il écarta le poignet qui tenait la dague, puis s'écarta de l'arbre, la main prête à dégainer son épée.

_Et comme le dit le proverbe, les dames d'abord... Dit-il avec un sourire aux lèvres.*

J'avais sentit la tension avant de sentir ses doigts s'enrouler autour de poignet. J'avais présentit le geste avant de sentir le sang, mais je n'avais pas bouger. Je n'en avait pas envie...
J'aimais ça réponse.
J'aimais le ton de sa voix, indifférent, un brin arrogant, comme la mienne.
J'aimais ça façon de se mouvoir, brusque et rapide, mais aussi implacable et souple... Comme un chat.

Il s'était déjà éloigné, prêt à dégainer, et moi, j'étais toujours immobile, mes prunelle dorées ne le quittant pas une seule seconde.
Je ne sous-estimais jamais un adversaire, mais je ne l'estimais pas non plus. Il ne gagnerai pas. Le seule avantage qu'il avait était une lame longue alors que la mienne était bien plus courte. Mais il ne gagnerai pas. Je n'avais pas envie de le laisser gagner.

"Tu m'en vois navrée d'avoir interrompu ton silence" répliquais-je en haussant les épaules dédaigneuse.

Je me redressais, et m'appuyais conte l'arbre, position qui pouvait sembler banale, innocente, mais qui était une parfaite garde de combat, efficace.
Lui aussi savait se battre, je n'en attendais pas moins, sinon j'aurai été déçu. Je pestait interrieurement, cette saleté d'épée me compliquait légèrement la tache...

"Et comme le dit le proverbe, les dames d'abord... "

Premier sourire de sa part... Merci, ça le rendait moins... Mur de pierre insensible. Et galant avec ça ? Je n'en revenais pas... Interressant. Dans l'Armée, on ne s'embarrassait pas de galanteries. Sortir un peu de se monde de brute me déboussolais, moi, plutot habituée aux insultes et aux remarques grossières, qu'aux subtiles tournures du langage, et ses arcanes cachées...

"Proverbe dis-tu ? Je n'en ai jamais entendu parler... Une règle de courtoisie sans doute..."

Encore une petit sourire au coin, ironique et provocateur. Une seconde dague apparut dans ma main, comme par magie... Mais il n'y avait aucune magie la dedans, des heures d'entrainement seulement... La véritable magie, si il la voyait, il serait mort...
Je priais pour lui pour qu'il ne soit pas dangereux, le tuer m'aurais déçu.
Je l'aimais bien au fond...

*La jeune femme se décida enfin à bouger, dévoilant son visage. Hisashi afficha encore un sourire. Il avait eu raison de ne pas commencer les hostilité tout de suite, abîmer un si beau visage aurait été bien dommage. Et pourtant, il allait bien falloir se battre, elle n'avait pas l'air d'être ici pour rigoler, malgrès son ton ironique.

"Proverbe dis-tu ? Je n'en ai jamais entendu parler... Une règle de courtoisie sans doute..." rajouta t-elle, toujours avec une pointe d'ironie dans sa voix.

Le jeune homme soupira. Malgré la fine-lame qu'il était, combattre n'était pas son activité favorite. Mais en plus de ça, son adversaire était une femme, séduisante en plus. Et pour couronné le tout, Elle ne semblait pas décidée à faire le premier pas. Quel galère, devait-il se battre sérieusement ? Il sortit finalement son épée de son fourreau, légèrement perturbé par les yeux dorés de la jeune femme, qui ne l'avais pas quitté des yeux.

_Même s'il ne faut jamais quitter son adversaire des yeux, je ne vais pas pouvoir combattre si tu me fixes comme ça. Dit-il en s'approchant.

A première vue, on aurait sans doute penser que c'était imprudent, et irréfléchie.
Mais pourtant, c'était son style de combat : Imprévisible et irréfléchi.
Effectivement, même dans le pire des stress, face à un adversaire rapide il serait capable de marcher. La plupart étaient légèrement déstabiliser par son style de combat, ce qui était un avantage pour lui.
Il se présenta finalement à un mètre de la jeune femme, l'épée en main.

_Ne voudrais-tu pas ouvrir la danse ? Se serais plus facile pour moi. Dit-il ironiquement.*

Le chuitement ténue de la lame sortant de son fourreau m'appris qu'elle était bien entretenue, je frissonnais d'avance et ma main se porta automatiquement à mon pendentif, une chaine en or qui retenais une petite larme de cristale violet au paillette dorée, signe que je réfléchissait.

"Même s'il ne faut jamais quitter son adversaire des yeux, je ne vais pas pouvoir combattre si tu me fixes comme ça."

Si j'avais pu rougir, croyez moi je l'aurai fait, mais ce n'était pas dans mes habitudes, et se fut une moue approbatrice qui remplaça la douce carnation rouge.
Je me décidais enfin à répondre:

"Mon regard te trouble ? Tu m'en vois navrée"

Au ton de ma voix on pouvais facilement deviner que j'était tout, sauf désolée ! J'avais pourtant essayer d'y mettre un peu de candeur, comme une gamine prise en faute... Mais non, j'avais bien trop envie de le regarder tout à loisir que d'avoir l'air désolée...

Il avait laché ça en s'approchant, 3 mètres, 2 mètres, 1mètre... Etait-il fou ? Stupide ? Non... Quelqu'un capable de parler de la sorte ne ferai pas d'acte aussi idiot sans qu'il y ait une raison valable... Mais je n'en voyais aucune.
Il était irréfléchit. J'aimais ça.

Pour la première fois surement j'étais un peu perdue. Toutefois, la désagréable sensation me quitta rapidement, remplacée par la tranquille assurance qui était la mienne.

Un mètre nous séparait, c'était largement suffisant pour un jet de dague. Mais je n'avais pas envie de ça... Pas tout de suite. Un mètre, c'était un avantage pour moi, au corp à corp j'était très forte, et il serai géné par la longueur de sa lame, si je restait près de lui, je serai intouchable.
Sourire satisfait.
Un mètre, je pouvais voir chaque détail de son visage, et je savais que mon regard inquisiteur fouillant le sien devait le perturber autant que les autres. Mais je n'avais pas envie de regarder ailleurs. Ailleurs, c'était bien moins interressant...
Je le quittait tout de même pour admirer la lame maintenant découverte. Bretteur, fine-lame, il y a des mot pour le dire, mais il ne sont rien face à un exemple vivant...
Puis l'or de mes yeux revint se figé dans ceux chocolat de l'inconnu. Nouveau sourire provocateur.

"Ne voudrais-tu pas ouvrir la danse ? Ce serait plus facile pour moi."

J'aimais bien l'ironie de sa voix. Et l'idée de comparé notre affrontement à une danse me plaisait grandement...

"Je me ferai une joie de te rendre ce service." lançai-je avec une joie non dissimuler...

Il voulait danser ? Je me ferai une joie d'être sa cavalière... Surtout si il me laissait mener la valse...
Ma première dague fusa en direction de sa gorge, silencieuse.
Moi je n'avais presque pas bouger. Un rapide mouvement du poignet. Mais souplement ma garde changea, ma seconde dague pointer vers l'avant, prête à suivre la première... Reflex.