The Return of the RPG...

Sa faisait plusieurs heures que Sakura était partie en forêt. Elle n'avais jamais été si longue pour apporter des fruits. Les profitant de sa vie, une véritable vie qui commençait enfin. Ou plutôt étais-ce une seconde vie... Sans doute d'ailleurs... Il s'était bien passer quelque chose avant ces huit ans! Elle était bien quelqu'un. Elle s'appelait "Ikaru Hosho" lui avait dit une assassins quelque jours plus tôt.

*Vérité ou mensonge...*

hésitait-elle. Comment savoir? Elle ne pouvait pas trouver les membres de cette caste qui pourrais être la sienne, il était tous mort parait-il... alors? Elle s'arrêterait? Après deux année à chercher sans rien trouver elle se contenterais simplement de sa? Non! Hors de question. Jamais elle ne s'arrêterait de chercher avant d'avoir trouver des réponse complètes et de se souvenir.

Bref, elle revint finalement au manoir de baies de couleur rouge plein les mains. A sa grande surprise, elle vit le jeune homme qui l'avait aider endormi contre la porte. Elle n'eut pas cœur à le réveiller et se contenta de poser les fruits dans une feuille non loin de lui. Elle ne garda que quelques une dans le creux de sa paume. La féline avais tout à fait eu le temps de manger sur le chemin, la gourmandise et la faim avais pris le dessus sur la politesse et les bonne manière de celle-ci. L'adolescente ne resta pas à attendre qu'il se réveille et repris sa marche insouciante toujours dans cette directions qui lui était inconnue...

*En plus d'être séduisante, elle était rapide. En effet, une dague fusa vers Hisashi. Se dernier s'écarta, rapidement pour une fois. C'est sûr, les deux jeunes gens allaient danser. Mais qui mènerais cette danse ? Pour l'instant, la jeune femme était bien partie pour faire valser Hisashi. Et même s'il le voulait, blesser un si charmant visage allait sans doute poser problème.
Conclusion, Il fallait la blesser autre part, en évitant de la fâcher. Car se prendre un lapin, ou plutôt une dague au beau milieu d'une danse n'aurait pas été vraiment classe.
Et ces yeux qui ne cessait de le fixer, Une corde n'aurait pas été de refus.
Il soupira longuement, puis baissa sa lame.

_Dit moi, On ne t'as jamais vu par ici. Que cherches-tu ?

Le jeune homme venait juste de comprendre qu'il n'avait aucune raison de se battre, si ce n'est que pour survivre. Contre toute attente, il rangea finalement sa lame.

_Une danse sans musique ne sert à rien. Lâcha t-il, au risque de cassé tout le plaisir de la jeune femme qui semblait aimer se battre.*

Il était rapide, son réflex avait été parfait. Mon sourire ironique se mua en une moue appréciatrice, je ne me contentai plus de jouer, je jaugeait un adversaire, un cavalier, mais bizarrement je n'avait plus envie de jouer avec lui... Plus à ce jeu là tout du moins...
Risquer de le blesser m'aurais contrarié, le tuer m'aurais attristé:

"Dit moi, On ne t'as jamais vu par ici. Que cherches-tu ?"

Ahem... La question qui fait mal. En bonne menteuse je lui offris un sourire au coin, et franchit le mètre qui nous séparait, je brandit doucement ma dague, le plat de la lame se posa délicatement sur son nez, sans le blésser toutefois, et je lachais enjouée:

"Cela ne te regarde pas !"

Un clin d'oeil, un demi tour et je retrouvais ma position initiale, appuyer contre l'arbre, un sourire au lèvres. Je n'avais pas mentis, sans répondre à sa question. Il était la clé qui me permettrai d'entrée au coeur de ce petit groupe. Il était ma clée. Et je n'était pas décidé à la laisser me filer entre les doigts...

"Une danse sans musique ne sert à rien." finit-il par lacher, en rangeant son épée.

Une moue déçu, mais pas tant que ça, passa rapidement sur son visage, comme une légère ombre, bien vite évaporée. Il me retirai le douloureux dilemme qui était le mien: le tuer, ou ne pas le tuer ?

"Tu as raison, la prochaine fois, j'amènerai de la musique" dis-je en faisant disparaitre la dague dans le replis de ma manche.

Il m'intriguai. J'aurai pu le tuer, et il n'avais rien fait, il avait rangé sa lame. Il était fou. J'aimais ça.
Je voulais en savoir plus, j'aurai pu fouillé sa mémoire, mais le faire necessitait de sa part une véritable coopération. Ce qu'il ne me donnerai pas facilement.
Je décidais donc de lui demander directement:

"Excuse moi mon impolitesse mais, je ne sais même pas ton nom... consentirais-tu à me l'offrir ?"

J'avais modulé ma voix pour lui donner un ton plaisant, suave, et chantant, le ton que j'utilisais pour avoir ce que je voulais.
Mes prunelles, elles, avaient repris leur travail perturbant, retenant mon inconnu cloué sur place, aussi surement que des chaines.
Machinalement, je fis tourner entre mes doigts une mèche de cheveux blond, comme indécise encore sur l'utilisation que je voulais faire de lui...

*Légèrement tendu, le jeune homme attendu la réaction de la jeune femme.

"Tu as raison, la prochaine fois, j'amènerai de la musique" Dit-elle finalement.

Ouf, Hisashi n'aurait pas à continuer de se battre. Ou plutôt, ce n'était que partie remise. A tout les coups, d'ici quelques jours elle voudrait de nouveau se battre....
Puis, le jeune homme qui était en pleine réfléxion se fit interrompre :

"Excuse moi mon impolitesse mais, je ne sais même pas ton nom... consentirais-tu à me l'offrir ?"

Quand on demande le nom de quelqu'un, on est censé donne le sien en premier. Mais fasse à une si charmante créature, personne n'aurait pu râler pour un aussi petit détail.

_Keishi, Hisashi Keishi. Et toi ? Quel est ton nom. Dit-il avec un sourire en coin de bouche.*

Il me semblait que je le tirait de ses reflexion lorsqu'il me répondit, ses lèvres se tordant en un sourire au coin:

"Keishi, Hisashi Keishi. Et toi ? Quel est ton nom."

Je lui donnerai mon nom... De toute façon, quand j'en aurait terminé avec cette mission, soit il venait avec moi, ce que je doute qu'il accepte de faire, soit il mourrait. Repousser l'inéluctable...

"Leivy... Leivy Miura" lachais-je un peu à contre-coeur en baissant les yeux pour la première fois depuis que je l'avais rencontré.

Je regardait un instant le sol à mes pied, puis me laissait glissé le long du tronc, rester debout me fatiguait, et maintenant que l'adrénaline m'avait quitté, la fatigue du voyage reprennait le dessus. J'étais exténuée.
Je fermais les yeux un moment. Immobile.

"Je t'aime bien Hisashi" lançais-je à brûle-pourpoint, sans aucune gêne apparente, les paupière toujours fermées sur mon regard d'or.
Je ne voulais plus rencontrer ses yeux à lui. Peur d'y voir tous ce que je n'avais pas eu en choisissant la voie du Mal. Et ce n'était pas le moment de douté.

*Leivy ? Nom très charmant. Un léger soupir de soulagement se fit entendre de la par d'Hisashi. Il venait d'échapper à une mort certaine.
Enfin, cette fille ne semblait pas claire. Elle cachait sûrement quelque chose, c'était évident. Essayer de combattre quelqu'un, puis déposer les armes ? En même temps, c'était surtout le jeune homme qui avait commencer cette danse. Il se faisait sans doute des idées.

Une fois de plus, la jeune femme le tira de ses pensées.

"Je t'aime bien Hisashi", Dit elle.

Une vulgaire blague, ou était-elle sérieuse ? Après tout, les personnes étaient si rares à apprécier Hisashi...
Le jeune homme se contenta de sourire, même s'il n'était pas sûr que la jeune femme soit sincère.
La fatigue prenant le dessus, il se posa au pied d'un arbre, sans rien dire.*

Je ne sais pas combien de temps aurait pu durer ce silence... Une minute ? Deux ? Peut-être trois... Une éternité ? Comme si chaque grain du Sablier du Temps prennait le temps de tomber un à un. Silence.

Je ne réfléchissait pas. Non, je n'avais pas besoin de réfléchir pour sentir qu'il me trouvais bizarre, secrète, cachée. Je ne pouvais que lui donner raison. Je ne lui avait pourtant caché que mon arrivé ici. Le reste, je lui avait tout dit, et peut-être plus: Je le lui avais sugéré...

Une autre leçon des Infiltrés:
Parfois, le meilleur moyen de cacher un secret c'est de le dévoiler. Dès les premières seconde je lui avait parler des Assassins, ce que j'étais, et lui avouerai ce qu'y m'amenais dans cette endroit paumé quand j'en aurai le temps. Je lui mentirai biensur. Mais le fait que j'ai tant garder ce secret ne l'amènera pas à croire que je puisse lui mentir. Les Hommes sont prévisible.
Mais pour le moment le mystère était ma meilleur couverture.

Toutefois, si je lui avait mis sous les yeux ma véritable nature, ce n'était pas seulement pour me cacher... J'aime le danger.
Et il était dangereux.
Du moins tant que je lui donnais le moyen de l'être.
Je détenais la clée, et je m'amusais à lui donner des indices pour la trouvé... Manipuler d'un sens comme dans l'autre était important pour moi.
L'éloigner, le rapproché de cette vérité, qu'il cherchait, mais comme chacun d'entre nous, tend à ignorer.
Je ne savais pas ce qu'il faisait. Ni ce qu'il pensait, mais son émotion me touchait. Je maudis interrieurement ma langue bien plus rapide que mon cerveau à ce moment là, ma voix se fit entendre pour la troisième fois:

"Tu n'a pas confiance en moi"

Aucune question. Je n'attendais pas de réponse de sa part. Une légère explication, une dénégation ou une approbation n'aurait rien changer de ce que je pensais. C'était une affirmation concrète et fondée. Fondée sur ses émotions si palpablent.

"Moi non plus"

Moi non plus quoi ? Je ne lui faisait pas confiance ? Je ne me faisait pas confiance ? Les deux. Lui, parce qu'il était un étrangé, un intru dans mon monde où seul mes choix jusque là avait eu voix au chapitre de ma vie, Lui, représentait le changement, une autre voix, qui m'obligerai à me méfier de moi.
Moi, parce qu'il y a une infime barrière entre la voix que je m'était choisit, et celle qui, plus facile, se présentait à moi. Une vie comme la sienne, comme la leurs, simple au fond, certain fuis un passé, d'autre recherche le leur, certain, indécis, un mode de vie, d'autre encore, sont là, pour le simple fait d'être là.
Moi, je me construisait un avenir, avec des briques de pouvoir, et un ciment de sang certes. Mais je voulais un avenir qui me ressemble. Qui ferai demoi ce que j'avais toujours voulut être. Le reste ne m'interressait pas.

Dur dilemme que celui du Choix ou de la Facilité... Remarqué choisir la Facilité reste un choix. Je dirai donc, entre la Liberté et la Facilité.
Je souhaite au gens Libre dans leur vie facile bien du courage... Leur vie n'a aucun sens. Choisir, ce n'est pas faire ce que l'on veut... Non. Je ne pense pas. Choisir, c'est avant tout, choisir ses contraintes.
Je m'était tracé un chemin appart. Ou les contraites était multiples. Mais je les avais toutes choisit. Sans exception. Aucune.
Je me pensais Libre. Je me croyais Libre. Je m'espérais Libre. Mais je n'aurai jamais eu la prétention de l'affrimer.
Car choisir ses contraites ne fait pas tout. Encore faut-il les assumer, en assumer les conséquences, aussi désastreuse soient-elles.
Si je venais à mourir pour un choix que j'avasi fait, je mourair dans le sentiment rassurant que personne n'a jamais eu d'enprise sur moi. Et avec la consolation, d'être à jamais Libre... Pour peu que l'on ne m'inflige pas une seconde vie après ma mort !

Je finis par me relever, m'étiré, et je retint un baillement fort indiscret. J'avais l'impression que mon dos était en compote, et mon ventre menaçait de faire entendre un bruit suspect qui aurait ternis à jamais ma réputation. Il faut dire que cela faisait une semaine que je n'avais pas mangé, et une journée que j'avais fini ma gourde...
Je tournais vers Hisashi un regard que j'espèrai contrit, ou tout du moins touchant, et modulant toutes les nuance de la gêne, de la timidité et un brin de fiereté tout de même, demandais:

"Euh... Tu ne connaitrais pas un endroit où je pourrais passé la nuit et mangé un morceau ?"

Je lui offris un petit sourire géné, essayais desespérément de rougir, sans succès, et décidais que mes vêtements sales, la terre et la poussière qui maculait le bas de ma machoire, conclusion d'une chute sur une racine (mais l'histoire veut que vous taisiez ce léger petit contre-temps), et la finesse de ma taille suffirait à le convaincre qu'il fallait m'héberger.
Je ne vous raconte pas comment mentir est éreintant lorsqu'on se doit de le faire bien.
Et je doit dire que sur ce coup là je m'étais pas mal débrouiller du tout ! A moins d'être psychique ou ultra lucide il ne me percerai pas... Pas tout de suite.
J'attendis patiemment une réponse, tout en jouant avec mon pendentif, violet et doré... Des couleurs que j'aimais par dessus tout... Mais il ne remplacerai pas le noir ébène de la pierre d'origine, signe de mon appatenance au Forces Obscures. Les véritables Forces Obscure. Pas ce qui se rebellait, ou servait l'interet du Monde. Ceux qui comme moi ne voyait que leurs interets.
Comme pour me conforté dans mon idée, j'apperçut un minuscule volupte de fumée noire au centre du pendentif. Il se résorba rapidement, mais je repris confiance en moi, et foi en mes convictions.
Je n'avais plus peur d'affronté son regard.
C'était décidé. C'est lui qui se noirai dans le mien, bien avant que je décèle dans le sien ce que je n'avais pas, et ce que je n'aurais sans doute jamais...
Bien avant que je n'y découvre un autre chemin que celui que j'avais choisi.
Bien avant tout cela. Et plus encore.

*Le jeune homme commençait à fatigué. Allez savoir pourquoi ? Il restait pourtant assis, et en charmante compagnie en plus. Et pourtant, La jeune femme avait vus juste en disant ça :

"Tu n'a pas confiance en moi."

Aie, il ne voulait en aucun cas vexé une si charmante créature. Et il n'était pas du genre à ne pas prêter attention à ce que pensait les autres...

Il n'eut pas le temps de commencer une phrase, que la jeune femme ajouta

"Moi non plus"

_Bien qu'il soit dur de ne pas avoir confiance en une si charmante compagnie, il est toujours difficile de faire confiance à quelqu'un qui à placer une dague sous sa gorge, non ? Dit-il toujours en souriant.

Décidément, cette Leivy était intéressante. Enfin quelqu'un de franc sur cette terre, c'était trop demandé ? Et pourtant, la franchise blessait souvent les personnes, même si ce n'était pas le cas de Hisashi. Lui préférait qu'on lui dise tout d'un coup.
Tiens, une fois de plus la jeune femme interrompis les réflexions du jeunes homme :

"Euh... Tu ne connaitrais pas un endroit où je pourrais passé la nuit et mangé un morceau ?"

C'est vrai que lui aussi commençait à avoir faim. Il se leva à son tour, puis dit :

_Je ne connais pas bien le coin, et pour être honnête je connais encore moins les personnes du coin. J'ai toujours pêcher, du moins essayer de pêcher dans le lac, sans grand succès. Mais il y'a bien un manoir, non loin d'ici. Dit-il en pointant son doigt vers la direction.*

Sakura ne s'en était pas encore aperçue, mais ces pas l'avaient guider tout droit vers le lac. Elle continuais d'avancer le pas lent. Ces alors qu'elle entendit une voix qu'elle reconnu immédiatement, c'était celle du jeune homme qu'elle avait croisé à deux reprises. La féline s'arrêta et passa le couvert des arbre qui la protégeait encore de son regard. Elle vit alors une jeune femme debout un peut plus loin. Elle ne la connaissait pas mais se permis tout de même d'intervenir.

Vous comptez aller au manoir? Effectivement, c'est une bonne idée si vous voulez vous reposer. Je n'ai vu la propriétaire qu'une fois, mais elle est très gentille et bien que je me soit "incruster" se jour là, elle ne m'as pas refusée chez elle. Puis si vous avez faim, je peut m'en charger moi même, je connais bien les fruits de la forêt.

Proposa l'adolescente. Même si elle ne connaissait que peut le jeune homme et pas du tout celle qui l'accompagnait, elle fit preuve de gentillesse en se proposant de leur amener à manger. De toute façons sa ne lui coutais pas grande chose! Elle aurais adorer que quelqu'un face preuve d'un telle amabilité en vers elle. Mais se n'avais été le cas qu'une fois, les gens avaient en générale bien trop peur d'elle... Comment se faisait-il qu'elle ai ses "particularité" d'ailleurs? Qu'importe, se n'était pas le moment de se poser des questions sur elle même.